mardi 5 mai 2015

BRM 400 Le Portel

J'ai longtemps hésité entre Orchies et Le Portel pour le 400, à cause du vent et de la route (Orchies à 1h de moins), mais Brigadier et Ely ont finis par me décider: ce sera Le Portel.

Rendez-vous est pris chez Brigadier's villa côte d'opale le jeudi soir, parce que ouais vendredi c'est le 1er Mai et donc ce sera tourisme.
Comme d'hab' accueilli comme un roi par un prince, sa princesse et la nouvelle héritière, sage comme une image. Surprise, les grands parents sont là, ça me fait plaisir de les revoir!

Ils m'ont préparé un coaching glucidique pour que je tienne le 400, grâtin de creuset à la crème fraîche, pâtes et surtout, un tour chez Dédé le roi d'la frite pour un américain steack qui tue.

Petit tour au Crotoy vendredi, une Jupiler devant la baie de Somme et chistole! Il m'attend de rudes choses demain...



D'ailleurs j'ai encore une fois longtemps hésité à me lancer sur le départ à cause de la flotte, finalement ils ont réussi à me motiver suffisamment.

Samedi je retrouve Ely à la gare de Boulogne sur Mer pour la convoyer jusqu'au départ au Portel. On est 6 à se lancer, on s'inscrit, les encouragements des orgas et c'est parti.

Le vent est là mais franchement je m'attendais à pire, par contre ça roule vite: 26,5 de moyenne!
A 20 km, Brigadier montre le bout de son nez pour venir faire un tour avec nous, on passe à 20 m d'sa baraque!

On roule jusque au premier contrôle, Rue, pointage et premier café d'une longue série. Brigadier nous quitte sur la route vers Crécy en Ponthieu, nous on continue jusqu'à Péronne avec Jean-François qui tire le groupe (et le fera un bon bout du BRM). Mais avant, au km 150, arrêt chez Gonzague, le dentiste du groupe qui nous a prévu sadwich et chaussons au pommes dans la salle d'attente de son cabinet: top!



On repart et la pluie est là mais pour 30 km seulement. On pointe a Péronne dans un café encore ouvert et pas mal remplis, avec le pillier de comptoire qui tente de nous bafouiller une conversation après ses 3 whiskis.

La nuit est douce, le vent plutôt favorable et les routes bonnes, on avance toujours à des vitesses de fous.

Hop on se casse à Arras, puis Armentières et Bergues où on se fait prendre en photo par la gendarmerie devant le panneau, à la cool Emile.


Armentières
Bergues

Le jour commence à se lever et ça fait du bien aux yeux, on est tous cassés ayant eu chacun nos moments de faiblesses. Gonzague et son pote sont derrières mais nous rejoignent quasiment à chaque arrêts.

C'est l'heure de prendre un petit dej' mais aucun café d'ouvert avant 8h30, je me contenterai d'un éclair au café.

Les dernières bosses se dressent sur les 40 dernières bornes, accompagnées d'un crachin qui me souille tout entier, je ne vois plus rien et je souffre mais l'arrivée n'est pas loin.

Enfin, on arrive un peu avant 10h au Portel! Toujours 26 de moyenne, le 400 emballé en mois de 19h, parfait! Mais je suis démonté, Brigadier m'avait prévenu, kinder bueno et coca m'attendaient dans le coffre...

Bonus: au moment de lever le camp avec Ely, il ne reste plus que nous deux et nos deux velos devant le club.
Enfin non, le mien n'est plus là; on me l'a tiré!

Je suis déjà bien lobotomisé par cette nuit blanche, mais là je ne sais plus quoi penser...

Un bonhomme arrive, nous dit avoir vu un type sur un vélo de route qu'il pensait venir du club, et a appelé les flics dans la foulée.
Ok on sait par où chercher, direction les HLM avec Frederique, l'organisateur du BRM.

On tourne à la recherche d'infos, on interroge les gens mais rien. Au bout d'une dizaine de tours, un voisin nous interpelle et nous indique la bonne porte: on s'installe pas loin en attendant les bleus. Je suis sur le qui-vive prêt à étriper le moindre quidam qui correspond à la description.

On s'impatiente mais ça y est, les bleus sont là. On descend dans les caves et en ressort mon vélo intact avec mes papiers et tout le reste! Un gros coup de chance, je suis vraiment soulagé.

En repartant voilà le crevard qui pointe son nez, sûr à 90% que c'est lui et il a l'air d'avoir la haine.

Allez trop traîné, j'me tire chez Dédé le roi d'la frite avant d'aller me laver et pioncer un coup chez Brigadier, qui en grand seigneur m'a laissé ses clés.

En résumé, un premier 400 inoubliable!

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